dimanche 16 octobre 2011

Prix cassoulet 2011: le palmarès

Prix Cassoulet 2011 : le palmarès

Au lendemain de la 18ème République Toulousaine des blogs qui se tenait exactement au mitan de l'entre-deux tours des primaires socialistes, pile poil durant le grand soir du débat des candidats - vous savez, ce débat qui portait, non pas sur des orientations politiques quasi identiques, mais sur le choix entre deux personnalités qualifiées, l'une de molle et l'autre de dure - et qui, à l'écran n'ont jamais été face à face mais, côte à côte, ou face à nous, à vous, ou très souvent en triangulaire, dans une tentative d'édulcorer tout risque de dérapage...

Rdb-2960.jpg Rdb 2961

Dans Charlie Hebdo Dans le Canard Enchaîné

Au lendemain donc, ou le soir même, je ne sais plus, sur le mur Facebook, certains blogueurs s'impatientaient de connaître le palmarès du très attendu Prix Cassoulet.

Rdb-2965.jpg

Au Rosédo, une fois les réglages effectués pour pouvoir observer sur l'un de ces objets hautement innovants (Triste soirée) les finalistes tout juste sortis de leur loge de maquillage, nous avons cessé d'écouter, trop impatients et heureux de nous retrouver pour échanger de vive-voix autour d'un pichet de rouge agrémenté de charcuteries et tortillas.

Rdb-2966.jpg

Pour le petit noyau d'habitués, Pino, Marius , Christie qui s'était déplacée tout spécialement et dont nous saluons le retour, Patrick qui a volontairement fait l'impasse de France2, cette édition revêtait un caractère particulier, car nous fêtions aussi le départ de Benjamin en route vers de nouvelles aventures. Bisous Ben, et plein de bonnes choses dans ta nouvelle contrée.

Saluons la visite de François Briançon, qui s'est contenté d'une boisson à bulles et s'est auto-félicité des dernières mesures municipales en faveur :

- de la propreté avec la mise à disposition de sanisettes "gratuites" - celle de Pino (façon de parler) sur la Place St Pierre n'est toujours pas opérationnelle - et la mise en oeuvre d'un barème d'amendes et d'agents assermentés pour sanctionner les Toulousains indélicats (mais seront-elles appliquées ?)

- de la lutte contre l'alcoolisme des jeunes grâce aux patrouilles de CRS qui prennent le relais de celles de la Police Municipale à partir de minuit... (il va falloir observer tout ça dans la durée pour voir si les choses s'améliorent)

- et repondu à la question qui tue : LA PELOUSE du Stadium !

Oui, elle va être refaite, et ce lifting devra se reproduire tous les deux ans, pour un coût d'environ 200 000 € à chaque fois... ouille, ouille !

On ne peut que souscrire à tous ces efforts à conditions qu'ils ne restent pas "effets d'annonce".

On peut aussi faire remarquer, manière de relativiser cet enthousiasme touchant, que toutes ces mesures de bon sens ont mis plus de trois années à accoucher !

A ma question quelque peu perfide sur les mesures envisagées pour la rue Bayard et le quartier de la Gare, François a répondu par une pirouette avec l'annonce de la présentation du projet Busquets au 20 octobre.

Fort bien, mais on ne peut souhaiter aux habitants, commerçants, promeneurs, touristes qui transitent dans le secteur, de devoir patienter jusqu'en 2020 pour connaître le bonheur de vivre dans "leur cité radieuse".

Après quoi, François nous ayant quitté pour rejoindre un fan club d'Aubrystes assidus, nous avons repris nos notes pour établir un palmarès définitif, non sans ces digressions qui font tout le sel de ces rencontres de cafés.

A l'unanimité, il fut convenu de décerner:

- une saucisse de bronze à Christine de Veyrac qui ne joue pas le jeu du rassemblement pour la droite toulousaine...

- une saucisse d'argent au trio qui supervise les travaux de la rue Alsace-Lorraine, les derniers rebondissements, après les pavés Chinois, faisant apparaître que la pollution de cette rue se déverse immédiatement dans la Garonne, via une nappe phréatique dont on n'ose même pas imaginer l'état.

- une saucisse d'or collective à la municipalité pour l'état du fleuve et celui du Canal du Midi, berges comprises.

- un fayot d'or, dit d'encouragement, au nouveau préfet, Michel Comet, pour sa volonté de faire appliquer les arrêtés municipaux de Pierre Cohen.

Voilà, voilà, le pourquoi de ces choix arbitraires et assumés étant parfaitement illustré dans le compte-rendu de Pino, je me dispense d'en faire autant.

En conclusion, et totalement hors sujet ou presque, je ne résiste pas au plaisir de citer le nouveau gourou de la gauche, Arnaud Montebourg qui dispense des adages lyriques et désopilants:

"De la vieille chenille, doit sortir un beau papillon".

Rdb-2964.jpg